Un piercing au goût amer

Pour avoir piercé la langue d’une mineure de 13 ans avec un « piercing » de 20 €, une boutique de tatouage de Montréal devra verser 3 000 € en dédommagement au père de la mineure, dont le consentement aurait dû être requis.

C’est le jugement que la Cour du Québec, vient de rendre aux dépens de la boutique Enigma. « C’est ma faute. Mais y en a qui font des affaires bien pires et qui reçoivent une tape sur les doigts, c’est dur à avaler », a réagi le propriétaire  M. Tremblay sur un ton résigné.

Les plaignants réclamaient 6 000 €, dans une mise en demeure expédiée moins de 24 heures après que l’adolescente soit arrivée à la maison avec une petite barre métallique insérée à travers la langue.

« Sans l’autorisation de son père », a insisté le juge André Renaud, estimant que la mineure de 13 ans était trop jeune pour donner « un consentement libre et éclairé sur l’obtention d’un piercing ou d’un tatouage » puisqu’il y a « des risques pour la santé ».

L’après-midi du 2 juillet 2009, elle s’était adressée à Daniel Tremblay qui, occupé à tatouer, lui avait demandé de revenir plus tard. Simon Ladouceur employé de la boutique Enigma lui avait alors piercé la langue, croyant que la question de l’âge était déjà réglée.

Le juge André Renaud a rappelé que la jeune fille « a souffert », qu’elle a eu la langue enflée et éprouvé du mal à parler et à avaler pendant quelques jours.

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